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Dans son quatrième recueil de poésie, composé de neuf parties, Marie-Hélène Montpetit se souvient de cavalcades, de risques pris pour échapper à ce qui enferme et, en n’évitant ni la joie ni les pièges, d’avoir cherché à avancer sur les chemins du vivant.
alors je m’en remets
à la forêt cachée
au vivant
enfoui sous le rude
dans l’imagier des soifs
et du babil
Ce livre sonde la pulsion de vie qui traverse l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte et l’âge mûr où le corps désirant se transforme. Ces poèmes parlent d’échappées, de ce que l’on ose et tente, afin de ne pas s’éteindre. Ils évoquent aussi le corps, usé, en qui le silence et le contentement, peu à peu, émergent.
Nationalité : Québec
Autrice de trois recueils de poésie, 40 singes-rubis, Dans le tabou des arbres et Le cœur sauvage de mon nom, publiés aux éditions Triptyque, elle a piloté le numéro 123 de la revue Moebius qui explorait le thème de la filiation et de la transmission. Elle a publié des textes dans les revues Exit, Moebius, Estuaire, Le Sabord, Femmes de parole et les Cahiers littéraires Contre-jour. Elle a fait partie des groupes musicaux Marie et ses 4 maris et L’Hôtel du bout de la terre. Au cinéma, on l’a vue dans les films Léolo et Cosmos. Elle a remporté deux prix d’interprétation au Festival du court-métrage de Montréal, ville où elle est née et où elle vit.