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Neuf. C’est le nombre de caribous toujours en vie de la harde de Val-d’Or. La situation est critique alors qu’en 1974, on estimait qu’elle était composée de 60 à 80 individus. Comment expliquer ce déclin fulgurant de la harde la plus au sud du Québec? Ce troupeau a pourtant une si grande valeur écologique, notamment en raison de sa situation géographique particulière. Selon le militant et auteur de Chronique d’un écocide : l’effacement des caribous de Val-d’Or, Henri Jacob, c’est d’abord et avant tout en raison du modèle de gestion des forêts préconisé par nos gouvernements, dominé par les impératifs économiques et la logique extractiviste.
Nationalité : Québec
Activiste environnemental et conseiller en aménagement écologique, Henri Jacob milite depuis plus de quarante ans pour la gestion responsable des forêts et la protection de ses écosystèmes en Abitibi. Il est cofondateur du Réseau québécois des groupes écologistes, du Regroupement écologiste Val-d’Or et environs ainsi que de l’Action boréale de l’Abitibi-Témiscamingue.