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Au début des années 2000, bien peu auraient parié sur Projet Montréal, un parti politique né de la rencontre improbable entre un bureaucrate des transports rêvant de ramener les tramways dans les rues de Montréal et un petit groupe de militant.e.s piétons. Pourtant, en l’espace de quinze ans ce parti allait prospérer au point de conquérir l’hôtel-de-ville le 5 novembre 2017, mais non sans avoir au passage laissé tomber son fondateur, survi de justesse à une campagne à la direction divisée et s’être attiré l’ire des automobilistes de tout le Québec et d’une grande partie des chroniqueurs médiatiques.. À mi-chemin entre le reportage journalistique, l’histoire orale et les mémoires, Sauver la ville relate l’ascension du parti du point de vue de l’intérieur et raconte comment Projet Montréal est devenu l’un des plus importants mouvement municipal au Canada. Au moment où le parti doit défendre son premier bilan devant l’électorat montréalais, Daniel Sanger revient sur l’épopée de ce parti dont les ambitions ont toujours été au-delà de l’offre habituelle des services municipaux de base, son but avoué étant de freiner le développement orienté « tout à l’auto » des 75 dernières années et de transformer Montréal en ville verte, conviviale, à échelle humaine.. S’appuyant sur des dizaines de témoignages d’anciens et actuels partisans et adversaires de Projet Montréal, l’auteur fait la chronique de la montée au pouvoir du parti, des raisons de son succès et de ses échecs. Un récit intime et accessible qui livre un solide historique de la politique municipale montréalaise des 30 dernières années et qui interroge le rôle et la capacité d’action des villes dans un contexte de changements climatiques, tout en racontant comment Projet Montréal a réussi à prendre le contrôle de la ville et comment, pour beaucoup, il est devenu un phare de la politique municipale..
Journaliste et écrivain primé basé à Montréal, Daniel Sanger a pris une pause de deux ans pour travailler avec Projet Montréal en 2010. Une aventure qui aura fini par durer neuf ans. Il a écrit pour The Economist, Saturday Night, Walrus et de nombreux autres magazines et journaux.