Montréal est en état de choc. C’est la quatrième femme qu’on retrouve dans une ruelle, morte, sauvagement torturée. Manifestement, il s’agit de l’œuvre d’un tueur appliqué, minutieux, perfectionniste, qui obéit à un rituel immuable. Mais ni la police ni les journalistes n’arrivent à trouver une seule piste qui les mènerait vers l’assassin. La journaliste Marie Pinelli se voit pressée par Jean-Marc, son patron, d’obtenir un scoop. Pourquoi l’enquête policière piétine-t-elle? Qu’est-ce que c’est que cette histoire de chat éventré qu’on retrouve chaque fois à côté du corps de la victime? Et ces vêtements soigneusement pliés? Marie grommelle. Ses hernies discales la mettent au supplice, le machisme de ses patrons l’horripile, mais ses instincts de journaliste prennent le dessus. Elle remuera ciel et terre pour arriver à ses fins, quitte à mettre sa vie en danger en s’approchant trop du psychopathe. Dans ce premier thriller, Michèle Ouimet nous entraîne dans une plongée vertigineuse au plus profond de la conscience d’un tueur en série. En même temps, elle sait comme nulle autre donner vie à des personnages attachants, rendre l’atmosphère survoltée d’une salle de rédaction ou le quotidien, souvent si peu héroïque, des policiers. Par exemple, celui de François Prévost, qui est chargé de l’enquête et qui ne peut s’empêcher d’être bouleversé par ces drames humains, petits et grands, dont il est témoin tous les jours. Grâce à son écriture directe, impitoyable, L’Homme aux chats sait nous captiver dès la première page. Ce roman noir nous ménage toutefois des éclaircies, des moments de lumière, nous promène entre le rire et l’horreur, entre violence et tendresse.
Un roman noir qui nous entraîne dans une plongée vertigineuse au plus profond de la conscience d’un tueur en série. Dans ce premier thriller, Michèle Ouimet nous promène entre le rire et l’horreur, entre la violence et la tendresse. Grâce à son écriture directe, impitoyable, L’Homme aux chats sait nous captiver dès la première page.