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Un immeuble de l’est de Montréal, véritable cour des miracles où grouille une foule disparate. Polo, prêteur à la petite semaine, règne sur les pauvres, suscitant à la fois la haine, le désir de vengeance et l’adulation ; véritable métaphore du Québec, où les exploités célèbrent leurs exploiteurs. L’anniversaire de ce dernier sera justement une occasion de revanche pour tous ; un party à tout casser. Le quartier au complet est invité : escrocs d’occasion, prostituées, souteneurs, flics sympathiques. La fête bat son plein et rien ne peut l’arrêter : ni la bière qui inonde l’appartement, ni les querelles entre les maîtresses de Polo, ni un meurtre qui se révélera plutôt fortuit...
Nationalité :
Québec
André Forcier produit et réalise son premier court métrage, Chroniques labradoriennes, en 1966. En 1974, après le succès de Bar Salon, André Forcier reçoit la « Sirène d’argent » au festival de Sorrente, en Italie. Il poursuit sa carrière en réalisant plusieurs films à l’atmosphère envoûtante et surréaliste (L’eau chaude l’eau frette, Au clair de la lune, La comtesse de Bâton Rouge, Je me souviens, etc.). Il a été le premier cinéaste canadien à obtenir une rétrospective à la Cinémathèque française, en 1987. En 2003, il est récipiendaire du prix Albert-Tessier et, en mars 2010, il remporte le prix du Gouverneur général du Canada, la plus haute distinction en arts médiatiques au pays.
