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Par le biais d’une démonstration de type sémiologique, Michel Lord montre en quoi la poésie d’Anne Hébert ainsi que ses nouvelles, soit ses premières œuvres, s’avèrent des précurseurs de l’univers narratif et symbolique de la grande romancière. L’ouvrage couvre les écrits initiaux d'Anne Hébert jusqu’à son roman Les fous de Bassan, paru en 1982. L’essayiste ne cherche pas tant à inscrire Anne Hébert dans un courant sociologique, mais à décortiquer sa poétique, de même que ses figures et ses motifs obsédants.
Nationalité :
Canada
Né en 1949 à Trois-Rivières (Québec), Michel Lord a complété une maîtrise et un doctorat en littérature québécoise à l'Université Laval (Québec). Son mémoire de maîtrise, En quête du roman gothique, est publié en 1985 et réédité en 1994. Sa thèse de doctorat paraît en 1995 sous le titre La logique de l'impossible. Aspects du discours fantastique québécois. Il a été chercheur au DOLQ et à l’IQRC puis professeur de littérature québécoise à l'Université d'Ottawa, à l'Université York puis à l'Université de Toronto de 1993 à 2016. Il est maintenant professeur émérite. Il est l’auteur de nombreux essais et articles, en particulier sur la nouvelle québécoise.
