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Le Domaine Saint-Bernard! Des premiers mocassins à avoir foulé son sol aux souliers techniques actuels, chaque empreinte a façonné le lieu et marqué sa destinée. Malgré ces différents habitants, l’héritage a peu changé au fil du temps. Pas de bouleversements majeurs, pas de défiguration irréparable, comme si ce territoire était sacré et choisissait ses occupants pour assurer sa pérennité.. Le premier propriétaire officiel a formaté le site, délimitant l’emplacement des bâtiments et les endroits dégagés. Il a laissé la forêt régner sur le reste de l’empire. Les villégiateurs, attirés par les chalets puis par l’auberge Onontio qui a suivi, ont bénéficié à peu de détails près des mêmes installations avec une prédilection pour le lac. Ils ont apprécié l’état sauvage et la tranquillité des lieux. Les religieux qui en ont pris possession par la suite ont perpétué le legs tout en magnifiant la forêt par des plantations judicieuses et des sentiers pour en apprécier la richesse et la beauté et l’ouvrir progressivement à la population. Puis des passionnés ont ensuite réussi le tour de force d’en garder l’intégrité et d’y ajouter l’assurance de la perpétuité en constituant une structure légale de protection : une fiducie d’utilité sociale. Afin de transmettre aux générations futures un havre de nature intacte, ils jonglent continuellement entre préservation et bénéfice à l’usager.. De la terre à défricher aux installations présentes, ce livre permet de revivre l’histoire peu commune d’un territoire préservé, celui du Domaine Saint-Bernard..
Depuis le 5 mars 1999, la SOCIÉTÉ DU PATRIMOINE DU BASSIN INFÉRIEUR DE LA ROUGE ET DE LA CHAÎNE ÉCOLOGIQUE DU MONT-TREMBLANT INC., communément appelée SOPABIC, œuvre dans la grande région de Mont-Tremblant. Par divers moyens, expositions, conférences, café-croissant, calendriers, vidéos, site web et livres, elle sensibilise la population à son héritage patrimonial, historique et culturel. Elle s’implique dans l’écriture de panneaux sur l’histoire de certaines municipalités, contribue à l’élaboration de circuits culturels, fait élever un monument en l’honneur des pionniers, raconte des facettes de leur vie dans des chroniques, et remonte leur lignée ancestrale.
