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D’aucuns prétendent que nous sommes plongés dans l’Anthropocène, mais force est de constater que certains le sont plus que d’autres. En une vingtaine d’années, divers «-cènes» ont été proposés pour pallier les insuffisances de cette notion et pour affirmer que le piètre état de la planète aujourd’hui n’est pas le fait de l’humanité en soi, mais bien le résultat de relations socioéconomiques délétères qui font, entre autres, que certains êtres, certains lieux et certaines mémoires sont considérés comme jetables.
Nationalité : France
Marco Armiero est professeur de recherche à l’ICREA (Institut catalan pour la recherche et les études avancées) et à l’ICH (Institut d’histoire de la science) de l’Université autonome de Barcelone. Ses principaux travaux portent sur la nationalisation de la nature, les migrations et l’environnement ainsi que la justice environnementale.