Votre prix
Bombardier avait la possibilité de devenir un géant mondial de l’aviation commerciale en lançant la C Series. Quinze ans plus tard et après avoir accumulé des milliards de dollars de dette, ce joyau de l’industrie aéronautique québécoise doit aujourd’hui renoncer à la quasi-totalité de ses activités. Comment expliquer que cette véritable multinationale qui possédait des installations dans plus de 25 pays n’en exploite aujourd’hui qu’une demi-douzaine en Amérique du Nord, et que ses revenus avoisinant la vingtaine de milliards de dollars américains aient chuté des deux tiers ? Le lancement de la C Series, n’est pas responsable de tous les problèmes de Bombardier.
Nationalité : Canada
Daniel Bordeleau a étudié en science politique à l’UQÀM et à l’université Sciences Po de Paris. Pendant 25 ans, on l’a entendu sur les ondes de la Société Radio-Canada. Comme journaliste spécialisé en économie, il a notamment collaboré, à la radio et à la télévision, aux émissions Les Affaires et la vie, Classe économique et RDI économie. Il a aussi écrit pour le journal Les Affaires et d’autres publications comme Le Devoir et Protégez-vous.