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L’univers dans lequel nous vivons se définit par les fractures permanentes qui l’agitent. Et parce qu’il illustre toujours un moment de crise, le polar se situe à l’intersection des forces qui déchirent le monde et de la manière dont les humains survivent aux pressions qui les entourent. C’est un genre littéraire particulièrement riche, diversifié et multiple qui traque l’âme même du dérèglement du monde. Cet essai vise à faire saisir l’ampleur et l’importance du « noir » à travers les portraits de 20 auteurs majeurs, d’Andrea Camilleri à Dennis Lehane, en passant par Fred Vargas, Philip Kerr, James Lee Burke, Arnaldur Indridason, Donna Leon et une dizaine d'autres géants du polar universel.
Nationalité :
Québec
Longtemps journaliste au Devoir, Michel Bélair observe la scène culturelle québécoise depuis la fin des années 1960 avec un net penchant pour le théâtre : il a déjà publié plusieurs livres sur le sujet dont Théâtre en direct aux éditions Somme toute/Le Devoir. Il s’intéresse aussi à la littérature et en particulier au polar. Retraité, il vit aujourd’hui sur une falaise devant le fleuve et les montagnes de Charlevoix, et il signe toujours une chronique sur le « noir » dans le grand quotidien montréalais.
