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Dans les couples de parents d’aujourd’hui, plusieurs femmes peinent encore à joindre les deux bouts, alors qu'elles font vie commune avec un partenaire parfaitement capable d'en faire plus. L'idée que le féminisme parfait est «accompli», de plus, crée son propre effet pervers : on attend des femmes, qui en auraient moins à faire à la maison, qu'elles poursuivent de brillantes carrières professionnelles. Or, les mères-travailleuses se retrouvent très souvent écartelées entre leurs responsabilités familiales (inchangées) et professionnelles. Dans cet ouvrage, Valérie Bidégaré soulève un coin du tapis de la condition féminine, sous lequel peu d'entre nous osent vraiment regarder.
Originaire de Québec et détentrice d’un baccalauréat en communication publique, Valérie Bidégaré a longtemps subi la pression combinée de sa profession et de son statut de mère. Après avoir découvert qu’il était tout bonnement impossible d’entrer dans le moule de la « supermaman » – figure infailliblement professionnelle, maternelle, omnisciente et imaginaire –, elle s’est choisie. Aujourd’hui, elle s’accorde le temps de respirer et d’écrire (deux verbes qui signifient essentiellement la même chose à ses yeux). Un verre de vin blanc et le sable fin des bords de mer figurent au nombre des choses qui la ravissent.
